Occupation, mise sous tutelle, protectorat, forces étrangères… Les prix qui ne cessent d’augmenter, les produits qui deviennent de plus en plus rares, le climat général d’insécurité… La réalité comme les spéculations font naître chez un grand nombre de citoyens un sentiment d’échec. Comme si, au bout d’une trop longue suite d’erreurs, et marqué par le sceau de la fatalité, ce pays était fini, et qu’on ne pouvait plus l’abandonner à lui-même.
C’est vrai que, on a fait très fort dans la dégradation, la désorganisation. C’est v