Sous un ciel gris cendre, un décor d’effroi est planté, entre Martissant 1 et Martissant 23. La voix off d’une vidéo d’une minute et de dix-sept secondes renseigne sur des positions tenues par des bandits armés. Le travelling laisse voir ces commerces fermés, ces bordures de route où stagnent boue et détritus chargés par les averses de la veille au soir. Deux autobus, dont un « pap padap » transportant des passagers, s’aventurent sur ce segment déserté, champ de bataille où s’affrontent depuis le 1er juin tantôt des&nb