Déplacés de Martissant: « Nous voulons rentrer chez nous en toute sécurité… »

Ils sont des femmes, des femmes enceintes, des enfants de tout âge, des personnes âgées, des handicapés, des jeunes femmes et des jeunes hommes. Ils sont environ deux mille déplacés logés dans la grande salle du gymnasium au centre sportif de Carrefour que la guerre des gangs a chassés de Martissant. Au-delà de l’élan de solidarité dont ils bénéficient, ces compatriotes veulent retourner chez eux en toute sécurité.

Robenson Geffrard
Par Robenson Geffrard
15 juin 2021 | Lecture : 6 min.

« Oui, plusieurs organisations sont venues nous voir. Ils nous ont apporté des vêtements, de la nourriture, des kits d'hygiène. Mais ce que nous voulons vraiment, c'est de pouvoir rentrer chez nous, retrouver notre vie d'avant le 1er juin, regagner notre maison », lâche en pleurs Bernius, appelé «Passe Partout» par ceux qui le connaissent. On lui attribue ce nom pour sa présence constante dans toutes les rues à Martissant. Il vend une sucrerie communément appelée «krèm glase».

Ils sont

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