Les débordements verbaux de l’ancien Premier ministre de facto étaient marqués par un registre de langage ne faisant aucune différence entre discours privé et discours public. C’était un vice cher aux subalternes du duvaliérisme.
Les chefs se montraient moins vulgaires. Leur vulgarité à eux donnait dans une flatterie exagérée : le chef était Dieu. Tout était du fait de sa bonté, de son intelligence, de sa « haute sollicitude » de « sérénissime », de sa clairvoyance, de son génie. Et il fallait invite
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