Le Nouvelliste : Vous avez posé votre objectif durant les périodes « Peyi lòk » sur le peuple des rues qui gronde. Racontez-nous cette expérience ?
Johnson Sabin : L’idée me vient du constat que les luttes populaires sont très peu traitées par les journalistes, notamment par les photojournalistes. Je me suis dit que rendre compte, par l’image photographique, de ce grand moment de la vie contemporaine haïtienne est une occasion de retracer la mémoire de cette expérience collective mais surtout de laisser d