Je suis assis sur ma galerie, à Port-au-Prince. Devant moi, mon ordinateur encore allumé. Un luxe en ces jours de rareté énergétique. La batterie tient bon, comme par miracle. Et moi, journaliste, je devrais sans doute réserver cette charge pour écrire un article. Travailler. Mais là, chiche ! Je cède. Je regarde, je ressens, je vis. Et je chante.
À l’écran, le clip Lalin ak Solèy du groupe Zafèm. Les images défilent, les
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