Vidéo compas

Dans l’encre de lumière « Lalin ak Solèy » de Zafèm

Alors que l’électricité se fait rare à Port-au-Prince, je choisis de laisser ma batterie fondre pour regarder un vidéoclip. Pas n’importe lequel : Lalin ak Solèy du groupe Zafèm. Ce moment suspendu devient une expérience sensorielle, presque spirituelle. Entre poésie visuelle, mémoire musicale et résonance sociale, Zafèm ne livre pas simplement un clip, mais un chant d’âme haïtienne. Un rituel. Un miroir. Une lumière.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
28 juil. 2025 | Lecture : 4 min.

Je suis assis sur ma galerie, à Port-au-Prince. Devant moi, mon ordinateur encore allumé. Un luxe en ces jours de rareté énergétique. La batterie tient bon, comme par miracle. Et moi, journaliste, je devrais sans doute réserver cette charge pour écrire un article. Travailler. Mais là, chiche ! Je cède. Je regarde, je ressens, je vis. Et je chante.

À l’écran, le clip Lalin ak Solèy du groupe Zafèm. Les images défilent, les

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