Il y a quelques semaines que je pense de temps en temps à mon privilège d’être parfois lecteur. Oui, nous avons ce privilège-là : celui de lire, de voir le monde avec un certain doute, un certain recul. Je dis privilège, parce que tout le monde n’a pas accès aux livres, aux films, aux concerts. Comment sommes-nous arrivés à connaître Romain Gary, Javier Cercas ou Salman Rushdie ? Comment peut-on, quand l’envie nous prend, aller voir Je suis toujo
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