Frankétienne partout : un dernier geste de soie et de mémoire

Quelques semaines après la soirée d’hommage à Frankétienne sur la scène de l’Unesco à Paris, un dernier geste traverse les frontières. Deux foulards de soie, inspirés des ultimes toiles de l’artiste, voyagent jusqu’à Port-au-Prince, portés à la main de son épouse, Marie Andrée. Dans la maison du maître de la spirale, les œuvres veillent. Les souvenirs parlent. Et l’absence devient présence. Ce reportage raconte une rencontre sensible, entre art, deuil et mémoire vivante.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
04 juil. 2025 | Lecture : 4 min.

Une mission depuis Paris

J’apporte deux foulards à Marie Andrée Étienne, l’épouse de Frankétienne, quelques jours après mon arrivée à Port-au-Prince. Ces foulards de soie ont été réalisés à partir de l’une des dernières toiles du maître. C’est Guy Régis Jr, metteur en scène et ami proche de Frankétienne, qui me les avait confiés à l’hôt

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