C'est la fin d'un cycle. On ne se bouscule plus devant les ports de cette Haïti devenue l'Ile de la damnation et des douleurs convulsives. Ici, quand la parole devient récit, que le souffle s'emballe, c'est pour communiquer des gémissements sourds et l'affligeant spectacle d'un pays qui se vide de sa substance. Les puissances de l'ombre, sans empressement particulier, étalent leurs arrogantes tentacules, empuantissant l'atmosphère. Le mal de vivre, la faim, la misère morale, l'inégalité sociale, la délinquance et les carences affectives, sans o
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