Vivre dans un camp de déplacés à l’OPC

À l’Office de la protection du citoyen (OPC) à Bourdon vivent ou plutôt survivent des centaines de familles. Elles ont fui les quartiers de Solino, de Nazon ou de Delmas 30 et ont transformé les locaux de cette institution en un vaste camp de déplacés du jour au lendemain. Dans ce camp où il manque de tout : d’espace, de confort et surtout de calme, vit Renée, une jeune fille âgée de 21 ans, qui a perdu ses deux pieds lors du séisme du 12 janvier 2010. Ancienne résidente de Solino, Renée a pris son courage à deux mains, sans pied, afin de sauver sa vie et son rêve.

C’est dans une rue non loin des locaux de l’OPC que Renée passe ses journées, loin de sa maison à Solino, passée sous les flammes des bandits pyromanes qui ont envahi la zone où elle a vécu pendant 21 ans. Vêtue d’une robe bleu marine, assise sur un drap dans une rue à proximité de l’OPC servant à la fois de décharge d’immondices et de douche improvisée pour certains, c’est là  que nous rencontrons Re

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.

Pas encore de compte ? Inscrivez-vous