Les établissements scolaires de la région métropolitaine sont toujours en grande difficulté en raison de la crise actuelle. Intervenant à Panel Magik, le professeur Roody Edmé a qualifié cette année scolaire à Port-au-Prince de « perdue », regrettant que la crise sécuritaire affecte l’apprentissage des élèves malgré les nombreux efforts déployés.

À moins de 24 heures de l’installation du Conseil présidentiel de transition (CPT) les interventions se multiplient pour inviter ce collège à faire de son mieux pour réussir cette période transitoire. À l’émission Panel Magik du mercredi 24 avril, Camille Edouard Junior, ex-ministre de la justice et de la sécurité publique a invité les membres du CPT a prouvé qu’ils peuvent réussir.

La Fondation mémoire de l’esclavage (FME), institution impliquée dans la transmission de l’histoire de l’esclavage et des combats pour son abolition, a adopté une déclaration appelant à la « solidarité en faveur du peuple haïtien ». Dans cette déclaration adoptée le 4 avril et transmise au président français, au gouvernement français, au parlement et au secrétaire général des Nations unies, la FME affirme qu’en plus du « devoir historique » les autorités françaises ont envers Haïti « une responsabilité historique ».

Le dossier du Conseil présidentiel de transition (CPT) continue d’occuper l’avant-scène de l’actualité politique. Michel Brunache, ex-titulaire du ministère de la Justice et de la Sécurité politique, juge que la constitution du CPT est la meilleure option dans la quête d’un apaisement.

Au local de l’école nationale Argentine Bellegarde située à la ruelle Vaillant, lieu tristement célèbre depuis le massacre perpétré lors des élections du 29 novembre 1987, des centaines de familles vivent dans des conditions précaires. Anciens résidents de Carrefour-Feuilles et d’autres quartiers du centre-ville de Port-au-Prince, ces gens ne sont pas au bout de leur périple.

Le Conseil présidentiel de transition (CPT) se prépare à prendre les rênes du pays. Avec la publication de l’arrêté portant nomination des membres de cette structure, un cap a été franchi et des préparatifs sont déjà en cours pour l’installation des conseillers. Suite à une rencontre avec le Premier ministre a.i,, Michel Patrick Boivert et le directeur général de la Police nationale d'Haïti, Frantz Elbé, Leslie Voltaire, représentant de Fanmi Lavalas au sein du CPT a répondu aux question de radio Magik 9, vendredi 19 avril 2024. Sécurité, déploiement de la Mission multinationale à la sécurité (MMAS) et la question de l’amnistie ont été au centre de son intervention.

La Chaire UNESCO en histoire et patrimoine (CUHP) et ses partenaires ont célébré, jeudi 18 avril 2024, la Journée internationale des monuments et des sites (JIMS). Commémorée cette année autour du thème mondial : « Catastrophes et conflits à travers le prisme de la Charte de Venise », en Haïti, cette célébration a été marquée par un webinaire de deux jours sur le thème : « Le Patrimoine haïtien en contexte de catastrophe et de crise ».

Le Conseil présidentiel de transition (CPT) peut imploser si rien n’est fait pour limiter la lutte pour les leviers d’influence et la quête d’un espace de pouvoir proportionnel à ce qu’estime chaque secteur représenté au sein de cette structure, a analysé le professeur Mathias Loréus, invité à Panel Magik le jeudi 18 avril.

Après les chauffeurs qui affrontent l’insécurité sur les routes nationales, les pêcheurs sont aussi frappés de plein fouet par la vague d’insécurité qui gagne la mer. Outre les détournements de bateaux et des vols de marchandises signalés au cours de ces derniers jours, des vols de moteurs et d’embarcation ont été rapportés à Corail, dans le département de la Grand’Anse.

Le Fonds national de l’Éducation (FNE) déplore et dénonce par l’entremise de son directeur général, Jean Ronald Joseph, une « campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux » contre sa personne et des cadres de l’institution. Lors d’un point de presse présenté dans les locaux du FNE ce mardi 16 avril, M. Joseph a rejeté des « allégations mensongères » circulant sur les réseaux sociaux, pointant du doigt la « politisation d'un dossier d’ordre administratif ».