Jessica ne serait pas joyeuse de savoir que j’ai quitté Port-au-Prince dans le but d’animer une causerie autour de son œuvre au Cap-Haïtien. Durant sa courte vie de poétesse, elle fuyait la presse et les éloges. Elle était humble. Elle parlait d’elle à voix basse. Notre devise à nous : « Quatre yeux voient mieux que deux». Parfois, elle me faisait lire ses poèmes. La lecture de sa poésie me donne toujours l’impression d’écouter la rumeur du monde.
Après une demi-journée de travail