Quand j’étais petit garçon, je passais mes vacances d’été chez mon oncle Pat et ma tante F à Pravil 25, dans les hauteurs de la ville des Gonaïves. Le quartier était calme et entouré de bayahondes. Il y avait parfois des nuées d’oiseaux qui marchaient sur mon ombre avant l’arrivée du brûlant soleil de la caraïbe. Ces bruits me réconfortaient. Je rêvais les yeux grands ouverts. Leur gazouillement était mon