Au 9e sommet des Amériques qui s’achève ce vendredi à Los Angeles, le premier ministre Ariel Henry s’est présenté tout tout nu. Il n’a pas caché son nombril avant d’entrer dans le bain.
Sans langue de bois, sans effet de manche, sans inventer une réalité idyllique, le premier ministre a dressé pour les responsables de la région réunis en séance plénière un portrait cru de la situation haïtienne et de son échec comme chef de gouvernement.
Il n’y a rien à ajouter. Tout a été dit. La violence, les gangs, la mort des