La situation sécuritaire continue de se dégrader en Haïti et l’avenir politique se cherche après l’annonce de la démission conditionnelle du gouvernement inopérationnel d’Ariel Henry.
L’accalmie sur la région métropolitaine a été de courte durée.
Chaque matin, depuis samedi dernier, la question du jour est « Hier soir, as-tu entendu les hélicoptères ? » Les va-et-vient des engins intriguent.
Haïti chemine lentement vers un changement majeur de gouvernance.
Sur son compte X (anciennement Twitter), le premier ministre Ariel Henry, porté disparu depuis qu’on l’a vu signé un accord au Kenya le 1er mars 2024, on peut lire ce 8 mars ses vœux à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Anne, ma sœur Anne ne vois-tu rien venir ?
À cette question, dans La barbe bleue, conte de Charles Perrault, Anne répond : « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie ».
Tentative de destitution? Revirement spectaculaire? Ballon d’essai? Ambiguïté politique? Vertige devant le pire?
Personne en Haïti ne peut qualifier avec précision la journée du 6 mars 2024 telle qu’elle s’est déroulée en observant les revirements concernant le sort du premier ministre Ariel Henry.
Les unes après les autres, les institutions du centre-ville de Port-au-Prince sont attaquées par des colonnes armées.
Moins de vingt-quatre heures après l’annonce de la tenue probable d’élections générales en Haïti, au plus tard le 31 août 2025, alors que le premier ministre Ariel Henry en visite officielle au Kenya devrait signer l’accord manquant pour permettre la participation de troupes kényanes à la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité, Port-au-Prince a vécu une terrible journée de violence.
La sélection nationale de football U20 a remporté la première place dans le groupe E d’une compétition à laquelle elle participait.