Insécurité : le gouvernement Henry veut de l’aide, pas des soldats

 Avec des équipements et un coup de balai à la Police nationale d'Haïti (PNH), sous-équipée, avec dans ses rangs des pions des cartels de drogue, des truands et politiciens ripoux, le gouvernement Henry veut partir en guerre contre l’insécurité. Avec un non ferme à l’envoi de troupes étrangères pour mettre en déroute des gangs qui contrôlent certains points du territoire.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
17 déc. 2021 | Lecture : 8 min.

C’est dans l’antre de la PNH, lors de la cérémonie de collation de diplômes de la 31e promotion de 631 aspirants policiers dont 132 femmes que le Premier ministre Ariel Henry a fixé la position du gouvernement sur l’envoi de casques bleus, de troupes étrangères pour aider à résoudre le problème de l’insécurité en Haïti. « Nous ne demandons pas l’envoi de troupes étrangères pour venir faire le travail à notre place. La formule a été essayée ces dernières années et une fois ces troupes parties, la situation s’est dégradée et a empiré »,

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.