Sang et larmes, ardoise des chefs…

Le sang n’en finit pas de couler dans la zone métropolitaine de  Port-au-Prince et en province. Si le décompte funeste se poursuit, en dépit des belles promesses de chefs de mettre les bandits hors d’état de nuire, la machine du kidnapping n’est pas en reste. Elle tourne à plein régime…

Roberson Alphonse
09 mars 2020 — Lecture : 3 min.

Lundi 9 mars 2020. Il est midi passé. A la rue des Casernes, en face d’un magasin vendant des pièces de véhicules, un homme fraîchement tué par balle gît au bout de son sang. Autour de son cadavre, ni attroupement ni émoi n’a été observé au passage du journal. Chacun continue de s’occuper de ses affaires, sans prêter attention à ce corps laissé au soleil, entre deux écoles, à moins de 300 mètres du ministère de l’Intérieur, du Palais national, de la cour de cassation ou du quartier général des FAD’H. L’homme, Wilmack Thomas, avait 47 ans,

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