Violations des droits humains : Jovenel Moïse et la PNH dans le viseur d'Amnesty International 

Le pourrissement de la crise et le recours aux armes de la PNH pour réprimer des manifestants ne sont pas sans conséquence. « Les forces de sécurité sous le commandement du président Jovenel Moïse ont eu recours à une force excessive », a affirmé Amnesty International, jeudi 31 octobre, avant que le puissant sénateur républicain, Marco Rubio, proche de Donald Trump, ne brandisse la menace de sanctions contre des responsables gouvernementaux dont la responsabilité dans des actes de violation des droits humains est avérée…

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
02 nov. 2019 | Lecture : 6 min.

Le président Jovenel Moïse a choisi la confrontation et joue la survie de sa présidence sur les fusils de PNH face à une fronde de plusieurs secteurs de la vie nationale qui réclament son départ depuis plus de deux mois. Il est désormais sous les feux des critiques et directement interpellé du fait de l’usage excessif de la force contre des manifestants.

Amnesty International, dans un communiqué, jeudi 31 octobre 2019, soutient que « les autorités haïtiennes doivent mettre fin au recours illégal à la force contre les manifestants et ga

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