« Ça fait 10 ans que je suis en prison et je n'ai même pas encore vu de juge », gémit Jean Roland Pierre*, à la prison civile de la commune de Carrefour. Accusé de viol sur sa fille de 15 ans, décédée pendant le séisme du 12 janvier 2010, ce cinquantenaire, visage blafard, torse nu, raconte ses déboires à un avocat stagiaire faisant partie du Bureau d’assistance légale (BAL) de Carrefour. « Ma fille m’a accusé de viol parce que j’ai été trop dur envers elle. Voulant se livrer au libertinage, elle m’a fait arrêter à l’instigation de son co
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous