Mèsi anpil !

C’est le cri répété poussé par une des tantes de Steevenson Occeus ce matin au moment de la fermeture du cercueil de son neveu.

Darline Alexis
16 déc. 2015 — Lecture : 2 min.
C’est le cri répété poussé par une des tantes de Steevenson Occeus ce matin au moment de la fermeture du cercueil de son neveu. Elle ne remerciait pas les nombreux amis, étudiants, professeurs, syndicalistes, collègues du marché Salomon et sympathisants de la famille qui sont venus rendre un dernier hommage à Steevenson. Dans ce cri d ‘arrachement des entrailles, au-delà de l’impuissance d’une mère, d’une tante, d’une femme engagée malgré elle dans une guerre asymétrique, j’ai entendu des remerciements : - à tous ceux de ce pays qui ont droit

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