Dimanche 5 décembre, il est 11 heures du matin, les rues ne contiennent que quelque rares piétons, un léger ralentissement du trafic des taxis-motos est constaté, et dans chaque coin de rue deux ou trois personnes commentent le climat de peur que connaît le centre-ville de Plaisance, réputé pour une zone tranquille. « Je suis marié et père de cinq enfants. Je n'ai jamais vécu une situation aussi dramatique durant toute ma vie à Plaisance, même pendant les périodes les plus sombres de la dictature de François Duvalier. J'ai vu des hommes arr
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous