Haïti : pays faible, littérature forte

Un ouvrage vendu à deux mille exemplaires est considéré comme un best-seller en Haïti. Minés par l\'analphabétisme général et le faible pouvoir d\'achat de leurs lecteurs, romanciers et essayistes - qui cumulent prix et distinctions en Amérique et en Europe - doivent souvent s\'expatrier.

Claude Gilles (Syfia Haïti)
08 déc. 2006 — Lecture : 4 min.
Ils se nomment René Depestre, Dany Laferrière, Lyonel Trouillot, Frankétienne, Gary Victor, Edwidge Danticat... Tous récipiendaires de prix prestigieux qui font de la littérature haïtienne l\'une des plus florissantes de la Francophonie. Un succès éclatant qui redonne un peu de lustre à la \"perle ternie des Antilles\", mais qui, s\'il réjouit l\'écrivain-éditeur Rodney Saint-Eloi, l\'inquiète également : \"Le chaos qui règne en Haïti a quelque chose à voir avec la vigueur de notre littérature\", estime le gérant responsable de Mémoire d\'encri

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