Matière à réflexion

La nuit, l’abîme et l’enfant

Aujourd’hui, j’ai relu Victor Hugo, ce veilleur des consciences, ce prince qui, par la seule force d’un vers, peut rallumer un peuple.

Claude Bernard Sérant
05 déc. 2025 — Lecture : 6 min.
La nuit, l’abîme et l’enfant

L'enfance oubliée, peinture de Jean Ménard Derenoncourt
Photo : Claude Bernard Sérant

Aujourd’hui, j’ai relu Victor Hugo, ce veilleur des consciences, ce prince qui, par la seule force d’un vers, peut rallumer un peuple. Je me suis arrêté sur Chaque enfant qu’on enseigne, tiré des Quatre Vents de l’esprit, publié en 1881. Après m’être laissé traverser par ces lignes pleines d’aube et de gravité, j’ai fermé les yeux. Et soudain, Haïti s’est imposée à moi :  Ha&

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous