Suis-je le seul à me poser cette question ? Le seul à m’interroger sur le sort de ces enfants que nous avons tous, à un moment ou un autre, croisés sur les trottoirs poussiéreux ou dans les interminables embouteillages de l'autoroute de Delmas ? Ceux qui, les mains tendues, quémandaient un billet, un regard, un geste. Ceux qui se pressaient contre les vitres des voitures privées ou grimpaient à la hâte dans les camionnettes pour vendre quelques friandises, un sach
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous