Le prix de l’encre : écrire en Haïti, entre passion et survie

À l’heure où les PDF circulent par captures d’écran, où le piratage s’impose comme norme, vivre de l’écriture en Haïti relève de l’exception. À l’occasion de la 31e édition de Livres en folie, Le Nouvelliste a rencontré plusieurs écrivains pour évoquer les réalités économiques de ce métier où la passion rivalise avec la précarité.

« Je n’ai jamais considéré la littérature comme un métier au sens de gagne-pain », confie Lyonel Trouillot dans une interview accordée au journal. Professeur, il cite René Philoctète pour illustrer sa démarche : « Je faisais “mon dur métier de professeur” et j’écrivais. » L’écriture, pour lui, n’a jamais été une stratégie de revenus, même s’il admet aujourd’hui

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous