L’IBESR convoque l’espoir en pleine tourmente à la journée nationale de l’enfance

Ils devraient courir dans les cours d’école, chanter dans des chorales, dessiner des soleils aux murs des maisons. Au lieu de cela, des milliers d’enfants haïtiens dorment à la belle étoile, déplacés par la violence, privés d’école, de livres et de jeux. En ce 30 mai, Journée nationale de l’enfant haïtien, l’innocence s’épuise dans les camps improvisés et les ruelles de Port-au-Prince. Pourtant, chaque enfant a droit à la sécurité, à l’éducation, et aussi à la culture. Ce droit de rêver, de créer, de grandir dignement. C’est cette urgence que l’Institut du bien-être social et de la recherche (IBESR) a voulu porter, en réunissant étudiants et journalistes autour d’un mot d’ordre vital : « Timoun an sekirite, se fondasyon pou lapè.»

Chaque 30 mai, Haïti célèbre la Journée nationale de l’enfant haïtien, une date gravée dans le calendrier républicain mais souvent ignorée dans les faits. Cette journée, pourtant porteuse de promesses et de poésie, devait être celle des cerfs-volants colorés dans les rues, des contes de grand-mère sous les arbres, des refrains de lullaby créoles murmurés à l’oreille de l’avenir. Une cél&e

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