Les déplacés internes : grands oubliés de la crise haïtienne

Ils sont plus d’un million de personnes qui ont dû fuir leur domicile dans tout le pays, selon les chiffres officiels. Ces personnes, pour les agences des Nations unies ou les officiels, ne sont que des déplacés internes. Dans la région métropolitaine, ils sont des centaines de milliers qui, contraint de fuir du jour au lendemain leur domicile, n’ont pas un proche chez qui squatté ou n’ont pas les moyens de louer une maison voire pour se rendre dans leur province d’origine. Logé dans des abris provisoires qui tendent à devenir définitif, Le Nouvelliste a rencontré certains de ces déplacées internes lors d’une tournée effectuée dans ces abris en cette fin de semaine.

Dans la matinée du jeudi 15 mai, la journée s’annonce comme n’importe quelle autre journée pour les déplacés qui trouvent refuge dans les anciens locaux du parti Fusion à Bourdon. Depuis qu’elles ont été forcées de quitter leur domicile, le quotidien de ces personnes n’est plus tranquille. À l’entrée de cet abri, deux douches de fortune, sans porte, ni rideau pour se protéger des regards indiscrets, accueillent ceux-l&agra

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