Triste valse des déplacés internes en 2024

L'année 2024 a été marquée par l’exode massif de paisibles citoyens qui, pour échapper à la terreur des gangs, ont dû abandonner demeure, commerce, biens, pour rejoindre des familles d'accueil ou s’installer dans des camps de réfugiés. L'évasion dans les deux plus grands centres carcéraux du pays, fin février, a entraîné une multiplication des attaques des bandits dans la région métropolitaine et dans certaines villes de province et parallèlement une augmentation de la liste des territoires perdus, laissant plusieurs familles sans abri et sans le sou. Au moment de leurs attaques, ces bandits ont brûlé, tué et pillé comme bon leur semble.

L'attaque au pénitencier national le 29 février a donné lieu à l'évasion de plusieurs milliers de détenus qui étaient incarcérés dans cette prison. Depuis, le centre-ville de Port-au-Prince, qui commençait déjà à se vider de ses occupants, n’est plus ce qu’elle était avant. Résidents et commerçants ont commencé à fuir cette zone par peur d'être victimes des prisonniers en cavale. D

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