La crise humanitaire est aggravée par l'insécurité et la violence des gangs, déplore William O’Neill

Il y a un an, la situation des droits humains en Haïti suscitait déjà une vive inquiétude. Malheureusement, en 2024, la situation reste alarmante. La sécurité, le droit à la santé, à l’éducation et à une vie digne sont gravement menacés dans un pays où les gangs règnent en maîtres, malgré les tentatives de la communauté internationale pour y remédier, regrette William O'Neill, expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits humains en Haïti

Jean Junior Celestin
Par Jean Junior Celestin
20 sept. 2024 | Lecture : 3 min.

« L'insécurité, alimentée par un afflux d’armes malgré l'embargo international, se généralise. Les gangs, désormais mieux armés, étendent leur contrôle territorial, terrorisant la population et paralysant les institutions. Les attaques se multiplient, provoquant des déplacements massifs (près de 700 mille Haïtiens) et un appauvrissement généralisé », a déploré, en conférence d

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