"J'aimerais rentrer chez moi": en Haïti, la détresse des déplacés internes

Cela fait un an et demi que Philomène Dayiti a dû fuir les gangs et se réfugier dans une église de Port-au-Prince, transformée en camp pour déplacés internes.

AFP
Par AFP
13 juil. 2024 | Lecture : 4 min.

Cela fait un an et demi que Philomène Dayiti a dû fuir les gangs et se réfugier dans une église de Port-au-Prince, transformée en camp pour déplacés internes. Sa détresse est celle de centaines de milliers de Haïtiens, à la vie bouleversée par la violence.

"La seule chose que je demande: j'aimerais rentrer chez moi, trouver un endroit où me reposer. Je ne peux pas rester ici indéfiniment", dit-elle à l'AFP.

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