Le numérique est l’usuel le plus efficace pour diffuser de l’information dans cette ère mondialisée. La contribution du journalisme en Haïti doit être un militantisme éthique pour sa survie dans un milieu d’obésité de contenus qui ne sont pas produits dans un sémantique de la normativité de cette science de l’information. En l’absence d’un code déontologique, du laxisme alarmiste du droit haïtien et d’une régulation charpentée sans documentations pertinentes des regroupements, syndicats et associations de journalistes, ce texte est une critique du fonctionnement du journalisme en Haïti et une contre-proposition pour une nouvelle fondation capable de construire un socle solide capable de dégager une conscience éthique contagieuse susceptible de rendre véritablement utile le journalisme dans la société haïtienne.
Le journalisme pour suivre la voie de l’utile devrait cultiver certaines qualités qui sont intrinsèques à la bonne pratique du métier. La première porte sur l’esprit curieux qui doit avoir pour finalité la recherche de la vérité. La vérité a cette caractéristique d’invisibilité face au regard nu du sens commun. Cette curiosité doit être cet appareil microscopique qui vient décrypter le pourquoi objectif des fa
