Permettez-moi une digression avant de parler de Jacques Roumain. Je relisais L’Éducation sentimentale de Flaubert avec une impression, toujours la même, qu’il s’agit là d’un des plus grands romans français, celui des rêves, des échecs et de la perte des illusions de toute une génération (la nôtre aussi, mutatis mutandis). Mais je n’avais pas relevé à la première lecture certains détails étranges qui rappellent heureusement qu’on a affaire à un auteur, non à un démiurge, et que pour grand qu’il soit – et Flaubert est immense – un écriv
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