Par Eddy Garnier
« Mikaben mouri » C’est avec ces deux mots que les médias cristallisent le passage éphémère de ce grand artiste de l’histoire de la musique haïtienne : Michael Benjamin, alias Mikaben. Disons plutôt; ce grand cœur de la musique haïtienne de cette décennie. Dans cette culture, mourir c’est finir, c’est disparaître, c’est passé, dépassé : finito, kaput. Dans le cas de Mikaben, sa mort représente une nouvelle naissance, une vibration d’immortalité dans cet épisode de renversement du monde d
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