Cela fait plus d’une heure que j’erre dans cette chambre de neuf mètres carrés. Mes paupières sont lourdes de chagrin. Mon visage est trempé de sueur à cause des faisceaux lumineux du soleil qui entrent par la fenêtre et réchauffent la chambre. Je me sens dans un désert d’ennui. Je contrôle mes pas. Un. Deux. Trois. Quatre. Je fais des allers-retours entre ma petite bibliothèque et mon panier à linge. Je peine à vivre. Je respire la tristesse. Une tristesse infinie. Plusieurs semaines sans le moindre motif de rire, de pleurer ni d’éco
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