« À terme, la banque centrale ne doit pas continuer à garantir à cent pour cent les bons du Trésor, car cela risque de provoquer un double canal de financement monétaire. Si l’État mobilise des ressources à travers les bons du Trésor, et que, au final, c’est la banque centrale, institution crédible en matière de dettes, qui paie, c’est un problème. C’est un autre canal de financement monétaire », prévient Enomy Germain, soulignant que la BRH garantit les bons du Trésor parce que l’État n’est pas crédible.