Camille Charlmers : les injections de la BRH sont profitables aux opérateurs financiers et aux spéculateurs

Les banques, les opérateurs de change, des acteurs qui sont dans l’ombre mais qui ont de grands moyens pour influencer le taux de change sont en majorité ceux qui profiteront des injections de la Banque de la République d’Haïti (BRH) sur le marché, affirme l’économiste Camille Charlmers. La BRH qui, à travers cette mesure,  « finance la spéculation et les biens importés », a échoué dans sa mission, estime-t-il. 

Par Wedster Lyvert
Par Wedster Lyvert
06 septembre 2022 | Lecture : 3 min

La BRH a injecté pas moins de 40 millions de dollars américains sur le marché des changes depuis son annonce d’y injecter entre 100 et 150 millions d’ici la fin de l’exercice fiscal en cours. « Elle a mis à la disposition des banques un dollar bon marché que des acteurs du système financier peuvent revendre sur le marché informel avec une importante marge de profit. La simple opération de changer le dollar de mains leur permet de cumuler des revenus considérables », a rappelé l’économiste Camille Charlmer

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.

Réagir à cet article

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

Pas de commentaire

Les commentaires sont ouverts à tous les inscrits. Ils font l'objet de modération. Ils seront supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte .

Réservé aux inscrits

Veuillez vous connecter ou créer un compte pour pouvoir commenter cet article.