Dans « Le fou rire des lutins » le vers est ici à peine murmuré, au bord du chuchotement, la strophe courtise l’ellipse. Dans ce recueil le poète raconte son enfance. Son enfance d’amour, de malheur. « La poésie a toujours été une vision de la présence », écrit Octavio Paz (L’autre voix, 1992). « Le fou rire des lutins » est une grande vision de la présence au monde. Ainsi, passé, présent, futur composent le maintenant du poème. Ce recueil devient la mémoire du monde.
« Je ne fais que rass
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