À Clercine ce 29 juin, il est 12 h 37. La journée ronge ses heures. Une cacophonie, mélangeant vrombissements et klaxons d'automobiles, agrémentée des voix des marchandes ambulantes, couvre le crépitement des armes. À quelques encablures de la base de la Brigade d’intervention motorisée (BIM), quelques policiers effectuent des vérifications de routine. À un jet de pierre, Lyonel Vivien dirige son atelier de cuir dénommé « Pobèf » comme pour faire référence à la peau de bœuf, matière première pour produire le cuir.