Cela est devenu une habitude. Diplomates ou représentants d’organismes internationaux en fin de mission en Haïti disent, avant de partir, leurs quatre vérités au pays. Leur degré de complicité dans le bon ou le mauvais qui a eu lieu pendant leur mission n’est pas le sujet du jour.
Quand arrive l’heure du départ, les langues se délient. Pour se donner bonne conscience ou pour sincèrement contribuer à réparer ce qui peut l’être, les diplomates sur le départ semblent avoir plus envie d’aider que d’abîmer un peu plus un nav