Le Nouvelliste : Vous vous intéressez beaucoup à Haïti. Qu’est-ce qui vous attire autant dans ce pays d’extrême-Occident alors que vous êtes une fille de l’Orient?
Georgia Makhlouf : Mon père est né à Port-au-Prince et y a vécu jusqu'à l'âge de 14 ans. Mon grand-père s'y était établi, ayant fait partie des premières vagues d'émigration vers « les Amériques » qui ont concerné le bassin méditerranéen dès le dernier quart du XIXe siècle. Le Mont-Liban, sous domination ottomane, a été très marqué par ces mouvements migratoires. Donc
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