La mort au bout de gestes ordinaires

La mort, ici, est ordinaire. Il est donné à un enfant de 7 ans, une vieille de 95 ans, au bout de gestes ordinaires comme se rendre en ville ou revenir d’une réunion de prière. Les gangs, qui n’ont cure ni des promesses, ni des faiblesses de la PNH, testent nos silences et nos impuissances.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
08 nov. 2021 | Lecture : 3 min.

Marie Sonia Brisseault Osias, 61 ans, n’a pas pu se rendre ni à l’auditorium de la Bible au Champ de Mars ni à l’église adventiste Philadelphia de Croix-des-Bouquets à cause de la pénurie de carburant, samedi 4 novembre 2021. Avec un groupe d’adventistes, à Cotard, Madame Osias a eu une communion dans la foi, sans se douter qu’elle serait la dernière. En rentrant chez elle, à pied, entre midi et 1 heure, elle est fauchée par une balle perdue. Elle est morte sur le coup.

« La balle l’a touchée à la cage thoracique »

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