Avenue Lamartinière, vendredi 5 novembre. Il est 2h p.m. Le ciel endosse son manteau sombre. Le décor est inhabituel dans cette venelle très fréquentée aux heures de pointe. Bois-Verna, comme c’est le sort de tous les autres quartiers névralgiques de la région métropolitaine, est orphelin des vrombissements de moteurs, du tohu-bohu provoqué par les klaxons des véhicules. Pourtant, il ne manque pas d’automobiles ni de motocyclettes. Ces véhicules à moteur, ajoutés aux gallons jaunes et aux jerricans,