Lundi 1er novembre. Il était à peine midi quand nous sommes arrivés à la barrière du cimetière de Port-au-Prince, rue de l’Enterrement. Les arbres et l'asphalte brillaient d'un vif éclat sous le soleil. Une foule de pèlerins, vêtus majoritairement de blanc, dansent devant le stand de la mairie. C'est la fête des Morts, le jour où les esprits guédés, menés par Baron Samedi et Grann Brigitte, rejoignent les vivants. Les haut-parleurs crachent une musique vodou et des banalités d'un DJ sur la génération 2000. Certains dansent, rie
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous