En sortant de Camp-Perrin, après Mersan et avant de déboucher sur les rives voraces de la ravine du Sud, il faut tourner à gauche sur un petit sentier. Il n’y a pas de panneau mais, comme toujours en Haïti, on finit par tomber sur un GPS humain, un bon prochain prêt à vous indiquer le chemin. « C’est là ! Un peu plus bas », renseigne un homme, longiligne, aussi flexible qu’un guerrier massaï, la nuque en sueur, sec dans un ordre à son veau qu’il conduit vers des pâturages plus abondants, peu après 15 heures, samedi