Corail et les tracas de l’après-séisme…

Le centre-ville de Corail, blotti contre des piémonts verdoyants, a les pieds à la mer, comme ces villages de pêcheurs où l’on respire l’air du grand large. Le 14 août 2021, la terre s’est mise à tanguer sous les pieds des 6 000 habitants de cette agglomération urbaine de la Grand’Anse, l’un des plus anciens arrondissements d’Haïti, lieu où du temps de la colonie de Saint-Domingue, s’est produit le casus belli pour certains, le prétexte, la cause occasionnelle pour d’autres de la guerre du Sud, entre Toussaint et Rigaud. 

Roberson Alphonse
06 sept. 2021 — Lecture : 3 min.

Les traces du séisme sont visibles dans quelques rues. « Nous avons enregistré dix morts et compté 388 maisons détruites et 2 447 maisons endommagées dans la commune », a confié au Nouvelliste l’agent exécutif intérimaire Alex Maxcia, l’un des témoins des dégâts et tracas. Les dégâts sont plus importants à la rue Père Benier. Les bras en croix, assis sur une chaise, en face de sa petite maison sévèrement endommagée, un vieux sexagénaire, marin à la retraite, rumine son désarroi, espère. 

Entre-temps, par habit

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous