Gouvernance/Crise politique

Le Premier ministre Ariel Henry et son gouvernement toujours dans l’ombre de Jovenel Moïse

Près de deux mois après l’assassinat du président Jovenel Moïse, rien n’a changé. Sinon, le pays doit maintenant gérer l’après tremblement de terre du 14 août dernier qui a fait plus de 2 200 morts et détruit environ 53 000 constructions dans le grand Sud. L’insécurité, la prolifération des gangs armés, le kidnapping, la crise politique, la cherté de la vie, la dévaluation de la gourde, élections, le référendum, l’inflation, le déficit budgétaire, le dysfonctionnent du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), le black-out… le gouvernement d’Ariel Henry n’a encore abordé aucun de ces problèmes depuis son installation le 20 juillet dernier.

Robenson Geffrard
Par Robenson Geffrard
31 août 2021 | Lecture : 3 min.

Jovenel Moïse est encore présent dans toutes les institutions du pays. En Haïti ou à l’étranger, les photos du 58e président de la République s’imposent dans tous les bureaux. Les problèmes qu’il avait laissés encore plus. Ariel Henry avait échoué dans la seule grande décision qu’il allait prendre après l’assassinat de Jovenel Moïse celle de rapporter le décret sur la création et le fonctionnement du l’Agence nationale de l’intelligence (ANI).

Alors que tous les secteurs clés du pays avaient dénoncé la volonté de Jovenel Moï

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