Il est cinq heures. Avec une ponctualité d’horloge, les participants ont répondu en nombre peu nombreux dans cette soirée dédiée à la mémoire des victimes du séisme. La causerie s’est déroulée dans la cour d’un curieux bâtiment entouré de bougainvilliers. Autour des tables, des poètes en herbe, des comédiens, et des figures de la littérature haïtienne contemporaine. De l'assistance s'élevaient des salves d’applaudissements, des sifflements d’admiration à l’égard des poèmes dits à haute voix et les conseils de Bonel Auguste.