L’insécurité peut affecter le traitement du dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse, selon Jean Wilner Morin

Le président de l’Association nationale des magistrats haïtiens (ANAMAH), Jean Wilner Morin, reste très sceptique quant à la possibilité d’instruire le dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse  au tribunal de première instance de Port-au-Prince en l'absence « d’une grande force de sécurité ».

Germina Pierre Louis
Par Germina Pierre Louis
10 août 2021 | Lecture : 2 min.

«  Je ne vois pas comment un dossier d’une si grande envergure pourrait être traité au tribunal de première instance de Port-au-Prince sans une grande force de sécurité. Lorsqu’on considère l’environnement du tribunal qui est contrôlé par des gangs, nous ne voyons pas, sur le plan psychologique, la possibilité pour quelqu’un d’avoir la certitude qu’un groupe armé ne va pas voler les 800 pages, les 40 000 dollars américains (des pièces à conviction transférées au parquet de Port-au-Prince),  bousillant ainsi le

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