Vol de corps du délit : les greffiers exhortent les autorités à sécuriser les greffes

La soustraction frauduleuse de corps du délit et de pièces à conviction au palais de justice de  Port-au-Prince est une pratique assez courante, s’est alarmé Martin Ainé dans une entrevue accordée à Magik9. Le président de l'Association  nationale des greffiers haïtiens (ANAGH) tire la sonnette d’alarme afin d’empêcher que l’histoire se répète dans le cadre de l’enquête relative à l’assassinat du président Jovenel Moïse, compte tenu de l'ampleur, la complexité et la quantité d'objets saisis lors de l'enquête policière dans le cadre de ce dossier.

Germina Pierre Louis
Par Germina Pierre Louis
03 août 2021 | Lecture : 2 min.

L’Association nationale des greffiers haïtiens (ANAGH), dans une note rendue publique le  dimanche 1er août, demande « aux autorités compétentes de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de doter le greffe du parquet près le tribunal de première instance de Port-au-Prince et celui dudit tribunal de chambres sécurisées et de coffres-forts destinés à conserver les pièces à conviction, afin que les commis parquets et les greffiers ne soient victimes, ou encore utilisés comme des boucs émissaires

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