Jovenel Moïse, dans les derniers temps de sa vie, donnait l’image troublante d’un être ayant glissé imperceptiblement dans un personnage imaginaire qu’il avait fini par se créer, un Jupiter juché sur son Olympe lançant ses foudres tous azimuts. Il était devenu comme étranger à lui-même, incapable de tenir la bride à ses ardeurs autoritaires, manifestant en maintes occasions l’assurance arrogante qui le rendait inaccessible à la logique, au point de se décréter seul maître du pays après Dieu.
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